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1. |
Vivre
03:48
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Fuir, tous les instants
Envahie par les inquiétudes
Perdre le fil de mes engagements
Face à l’état d’incertitude
Et les tourments
Tant que je ne ferai face à moi-même
Je n’pourrai déjouer tous les stratagèmes
De cette force qui m’oppose au mouvement
Vaincre la résistance aux tremblements
Et tant que mon visage niera ma peine
Je resterai étrangère à la tienne
Vivre, le mauvais temps
Résolue dans ce flou immense
Une lame entre les dents
J’accueille la fin de l’impuissance
De mon silence
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2. |
Liberté
02:29
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Depuis le temps que j’attendais
D’enfin sortir de mon tunnel
Pour citer Orwell hors contexte
Comme un parfait robot-rebelle
Liberté, quand tu me tiens
Liberté!
Enfin je peux sonner l’alerte
La dictature c’est de la merde
Je suis un intellectuel
Un libertaire sur IOS
Liberté, quand tu me tiens
Liberté!
Et ma morale est relative
Aux hypothèses qui me conviennent
Quelqu’un a cru, donc je le sais
C’est écrit dans le manifeste
J’étudie Marx sur ma tablette
Avec ma coupe à moitié pleine
Mais j’peux pas appliquer ma thèse
Faudrait qu’j’aille vivre dans une caverne
Liberté, quand tu me tiens
Liberté!
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3. |
Asile
03:07
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J’ai pris de tes nouvelles à matin
Avant de faire une crise de panique
Tu me disais moi aussi ça va ben
C’est juste une dépression chronique
Le paysage est peut-être laid
Mais la pub est tellement sublime
Que j’vendrais mon jardin secret
Pour me faire un plus gros parking
Enfermé dans mes problèmes
Solidaire de mon narcissisme
J’me plains dans le line up au Tim
Que le monde est rendu triste
Mais qui met de l’acide
Dans mon eau potable
Je crois que j’hallucine
Je crois que je divague
Au milieu d’un champ de mines
À sourire au désastre
Tout ce que j’espère est un mirage
Il n’y a plus rien qui fait que ça rime
Je suis l’architecte de mon naufrage
Au fond de la cale de ma déprime
Ce n’est pas que j’veuille casser la parade
J’essaie de me défaire du cynisme
Mais il y a beaucoup trop de monde qui rêve
De s’accrocher dans le garage
J’ai tellement besoin d’amour
Dans ce tissu social en ruines
Est-ce qu’il me restera au moins un frère
Quand je serai admis à l’asile?
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4. |
OK
03:13
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Je ne suis pas OK
Je ne sais plus rêver
En désaccord
Emballée dans le décor
Sur les murs qui m’entourent
Mon visage exposé
À contre-jour
Désenchantée à mon tour
Plus rien ne fait de sens
Je sens un vide immense
Et les jours recommencent
Sans freiner la cadence
Je veux quitter le carrousel
Et recommencer à zéro
Je crois que j’aimerais mieux tout perdre
Que faire partie de la déco
Seule la mort est sans remède
Sans l’accord tout sonne faux
Je crois que j’aimerais mieux tout perdre
Même s’il faut tomber de plus haut
Je ne suis pas OK
Je ne sais plus oser
Sans ressort
Enfermée dans le confort
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5. |
Obsolète
02:52
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Je me possède, je l’oublie, je m’ennuie et j’achète
Je dénonce, je déserte, je renonce et je cède
Et l’issue je la cherche et j’avance
Mais le sens se révèle obsolète
Quand le déni me rassure et m’apaise, peu après
Je m’éteins, je me fuis et je cours à ma perte
Je suppose que l’histoire se répète
Et le geste se révèle obsolète
J’pense que je cède
Tous mes idéaux tombent
Tous les chemins m’amènent
À cultiver la haine
J’pense que j’perds
Toute forme de compassion
L’avenir est bipolaire
Je ne suis plus solidaire
Mon nihilisme est risible, et nuisible, et abject
Je recule, je regrette, je m’annule puis je crève
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6. |
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On a laissé ton corps glisser d’entre ses bras
Laissé camoufler l’histoire derrière la brume
On a chassé le loup qui hurlait à la lune
Et on t’a mis à genoux sur le bitume
On a méprisé tes larmes
Au nom d’une foi mégalomane
Entre le deuil et le blâme
Brûle mon corps et mon âme
On a déraciné les mots de ta mémoire
Arraché au territoire de tes aïeux
On a coupé à blanc, et déserté les lieux
On a bâillonné ton chant, éteint le feu
On a méprisé tes larmes
Au nom d’une foi mégalomane
Entre le deuil et le blâme
Brûle mon corps et mon âme
On a ignoré ton sourire sans rien dire
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7. |
Imbécile
03:01
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Il paraît que le temps est relatif
Mais je ne le comprends pas réellement
Je fixe le soleil pendant l’éclipse
Je suis un imbécile
Y’a pas d’espace en dehors de lui-même
Mais j’aimerais que la coupe revienne en ville
Peut-être un jour nierai-je un génocide
Je suis un imbécile
Mais si l’effondrement est imminent
Changer c’est ce qu’il y a de plus difficile
Et j’entretiens la source qui m’opprime
Je suis un imbécile
Même si l’univers est un hologramme
Je pense à quoi dire quand quelqu’un m’explique
J’mets mes épices en ordre alphabétique
Je suis un imbécile
Et puisque la souffrance est ineffable
Je pleure seul en lisant Freud et Kant
Les gens comprennent, moi j’en suis incapable
Je suis un imbécile
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8. |
Jusqu'à l'aurore
03:37
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La pluie tombe sur moi
Comme la pierre sur la tôle
Plus rien n’est drôle
Depuis la désillusion
Me remplit d’effroi
Une goutte à la fois
Tes paroles résonnent
Tournent dans ma tête
Comme un métronome
Qui jamais n’arrête
Tu mets la lumière
Sur ce qui déconne
Plus l’étau me serre
Plus je démissionne
Et je m’abandonne jusqu’à l’aurore
Comme une proie que l’on dévore
La raison me tourne le dos
J’entends ta complainte monotone
Comme un miroir qui déforme
La symphonie de mes idéaux
La nuit tombe sur moi
Comme le verre sur la tuile
Un nuage sur la ville
Depuis que j’ai quitté la fête
La tension monte
Le temps s’arrête
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9. |
Moi
03:36
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Calculez-moi, je ne me possède plus
Partagez-moi, je ne me contrôle plus
Et je me noie
Pardonnez-moi de vous interrompre
Je sens que je sombre
Pardonnez-moi de vous interrompre
Je sens que je tombe
Inventez-moi, je ne m’intéresse plus
Ramassez-moi, je ne me soulève plus
Et je me noie
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10. |
Indicible
02:32
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La lumière tamisée
Sur les cœurs enflammés
Dans la fosse en arrière
De la salle de concert
Un écho retentit
S’approche et envahit
Un bruit d’éclat de verre
Au milieu du parterre
Quand le rideau se ferme
La beauté n’est plus la même
La musique inaudible
Devant la douleur indicible
La foule déchainée
Dessine un entonnoir
Qui mène à la sortie
Jusque dans la nuit noire
Témoin d’un sacrifice
Dans la rue assombrie
La lumière s’est fermée
Sur les cœurs démolis
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11. |
Je lève mon verre
03:46
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Je lève mon verre
Aux pauvres et aux déchus
Aux drogués, aux perdus
Aux préposés aux bénéficiaires
Je lève mon verre
À ceux qu’on a pendus
Aux jeunes qui ne croient plus
Aux bonnes polices, aux bons élus
Je lève mon verre
À ceux qui ont changé de sexe
À ceux qui ne rient plus
Ceux qui s’haïssent, ceux qui manquent de cul
Je lève mon verre
Aux détenus, aux vidangeurs
Aux grévistes, aux fermiers
Aux prostitués, aux professeurs
Je lève mon verre
Aux journaliers à l’usine
Aux plongeurs chez Francine
Aux marginaux pis ceux qui ont un cancer
Je lève mon verre
À BARF et à Béru
Aux ainés, aux exclus
Aux embaumeurs et aux artistes
Les mottés, les voilés, les valoristes
Les emballeurs et les paraplégiques
Ceux qui mettent des haut-parleurs sur leur bicycle
Ceux qui mettent des lutins sur leur portique
C’est si beau quand on s’aime
Je lève mon verre
À la santé de l’amour
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Vulgaires Machins Montreal, Québec
Le quatuor punk rock Vulgaires Machins s'est formé à la fin des années 90 à Montréal. Ils ont sorti leur 1er album, La Vie Est Belle, en 1996. Il a été suivi par 24-40 en 1998, Regarde le Monde en 2000, Aimer le Mal en 2002, le split EP Crossing the Bridge/Passe le Pont en 2004, l'album complet Compter les Corps en 2006, Requiem pour les sourds en 2010 et leur album acoustique homonyme en 2011. ... more
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